Chambre n°4 : Officials

* * *

HORS SÉRIE
Propriétés et création du wakfu physique

  Table des matières :
Prologue.
Chapitre 1 : L’invocation.
Chapitre 2 : Propriétés.
Partie 1 : Coût et nombres.
Partie 2 : Utilisation et portée.

  Prologue

Ce livre as été écrit par Loanach, ancien protecteur.
Bonjour cher lecteur. Si vous lisez ce livre, vous souhaitez apprendre à créer des objets ou des armes de wakfu pur. Quesque du wakfu pur ? C’est un état du wakfu assez discutable, mais pour ma part, c’est du wakfu hautement concentré à tel point qu’il devient physique. Nous pouvons pourtant modifier l’état de ce wakfu suivant la dose pour qu’il soit physique ou « immatériel ».

  Chapitre 1 : L’invocation.

Pour invoquer ce type de wakfu vous devez visualiser l’objet voulu. Une fois fait, il suffit de charger les membres utilisés pour l’invoquer. Les plus forts sont capables de passer certaines de ces étapes, comme invoquer l’objet instantanément et sans mouvements mais il faut beaucoup d’entrainement.

  Chapitre 2 : Propriétés.

Partie 1 : Coûts et nombres d’invocations.

Comme vous le pensez sûrement, charger un objet de wakfu consomme beaucoup de wakfu, alors imaginez que la changer de « wakfu » à « wakfu pur » consomme cinq fois plus d’énergie. Vous suivez ? Très bien, alors imaginez cette fine couche de wakfu pur entourant une arme, multiplié par la taille de l’objet ! Vous suivez toujours ? Alors imaginez le coût pour changer cette épée en wakfu pur, l’énergie consommée est décuplée ! N’importe qui ne peut pas en  invoquer et le maintenir stable ! Comment pourriez-vous y arriver ? C’est simple, mais long : méditez tout les jours  afin d’augmenter la quantité de wakfu que vous pouvez contenir. Profitez en pour maintenir des objets invoqués et les manipuler, puisque vous régénérez votre wakfu.

Sans un tel entrainement… On peut en mourir ! Si votre volonté est trop forte, vous pouvez garder votre objet matériel sans wakfu ! Mais vous consumez votre énergie vitale à la place ! C’est très dangereux et interdit. Mais… Si vous êtes assez fou pour le faire, votre wakfu ne sera plus visible, ni bleu, mais votre énergie vitale se manifestera de couleur rouge et gagnera en taille ainsi qu’en puissance plus vous êtes près de la mort alors… arrêtez vous avant qu’il vous tue ! Vous serrez faible et sans défense après l’utilisation d’une telle énergie.

Désormais, la dernière chose sur le coût d’invocation, vous pouvez invoquer deux objets ou plus à la fois, mais ca ne coûtera pas deux fois plus pour deux objets, mais trois fois plus pour deux, cinq fois plus pour trois, et ainsi de suite… Je n’ai vu personne qui sache créer plus que deux objets aussi grands que deux épées.

Partie 2 : Utilisation et portée des objets.

Un grand coût pour un grand pouvoir ! Enfin cela dépend du porteur bien évidement. Je suppose que grand nombre d’entre vous voudront se servir de cet enseignement au combat, voilà donc quelques astuces !

_C’est du wakfu ! Ou votre propre énergie vitale. C’est un prolongement de votre être, vous pouvez le manipuler. Cela augmentera la vitesse de vos mouvements, la trajectoire de vos attaques, etc…

_ Vous pouvez bien évidement vous en servir à distance ! Mais seulement, votre pouvoir as une limite, vous ne pouvez pas dépasser une certaine distance ou votre wakfu va se déstabiliser et se disperser ! Vous pourrez bien évidement vous entraîner pour augmenter cette portée jusqu’à un cap infranchissable. L’énergie vitale va plus loin que le wakfu.

_ Comme dit précédemment, vous pouvez passer d’un état matériel à immatériel. Servez vous en pour feinter, percer un ennemi, créer du wakfu pendant un instant pour créer une « armure » de wakfu, etc…
Vous devez trouver le reste par vous-même !

* * *

* * *

Inspectant mes nombreuses cicatrices et ma récente plaie, je sortais de ma salle de bain et m’habillais avant de fermer mon sac à dos remplis de vêtements. Je descendais alors en passant le bonjour à quelques membres de la guilde. Emma m’attendant dans le hall, un sac de provisions à ses pieds, je la remerciais une nouvelle fois pour ses services et lui paya les quelques dettes que je lui devais puis partais sur le champ. Gambadant dans la prairie, poursuivant quelques bouftou pour m’amuser, j’arrivais devant l’antre de la terreur. Je pris une grande inspiration en voyant tout le travail à faire pour faire de cet endroit mon repaire.
Quelques jours plus tard, j’avais déblayé tout les rochers gênants que j’avais fait tomber lors de mon affrontement, dégagé l’odeur persistante et installé mon petit campement dans le fond : j’allais commencer mon entrainement !
Relisant le livre pour la quinzième fois, je commençais alors par faire quelques mouvements basiques avec une épée empruntée à la guilde, puis à nouveau mais en la chargeant légèrement en wakfu, puis avec de plus grandes quantités de wakfu et de plus en plus vite… Je ne réussis pas à tenir plus d’une heure et demie à faire des katas à l’épée. Je décidais alors de faire une pause en méditant. Adoptant une pose quelque peu clichée, je me reposais alors dans cette position, essayant d’écouter des sons à proximité… Un calme apaisant régnait dans la grotte... Au bout d’une demie heure, je me sentais débordant d’énergie, de quoi tester une autre méthode du livre : je mis mes mains à plat devant moi, posa l’épée à plat dessus et la chargea doucement de wakfu. L’épée se mit à luire de plus en plus…
Une minute plus tard, l’épée fit quelques étincelles de wakfu et ne l’ayant pas distingué les yeux fermés, elle me brula les mains. Je me relevai alors, jetant l’épée à mes pieds, voulant observer les brûlures mais sur mes mains se tenait la même épée… faites de wakfu ! Tremblant d’excitation, je tentais alors de la prendre en main, mais à la place, elle resta figée en l’air, immatérielle mais visible. Comme un déclic dans mon cerveau, je mis un pied à terre et l’épée disparue en grésillant. J’en conclus alors que j’étais seulement capable de créer une épée de wakfu mais immatérielle et impur : il faudra que je m’entraîne bien longtemps…

…..

Offi’ _Aller, j’y arriverais cette fois !
Et voilà, je me reparle à nouveau… me dit-je dans ma tête, cette fois. Je pris une grande inspiration, ferma les yeux et les chargea en wakfu, écarta légèrement les jambes puis laissa tomber à la verticale l’épée devant moi. Me concentrant, je la fis apparaître au fur et à mesure que la véritable épée retombait. Rouvrant les yeux rapidement, je me précipitai d’agripper l’épée. Elle traversa ma main mais tourna sur elle-même : je l’avais touchée ! Tombant à la renverse et reprenant rapidement mon souffle, je me mis à crier.
Offi’ _Enfin !?! J’ai matérialisé du wakfu pur !? Ca fait plusieurs semaines que je m’entraîne et que je reste seul à méditer en paix, ces efforts vont payer !! J’en suis presque devenu fou, mais j’y suis arrivé !
Heureux, j’allais m’installer sur mon lit de fortune et pour une fois observa la pièce : la grotte décrivais un cercle grossier avec une seule entrée et le centre à ciel ouvert. La seule herbe présente était au centre sous le soleil. La pierre et la terre se battaient alors pour le reste du sol. Des arbustes et des buissons parcouraient les parois fragiles et les maintenaient en place, sans quoi cet endroit n’aurait pas tenus tout ce temps. J’avais installé un petit feu et une broche pour me faire cuire du bouftou, crée un petit lit de paille avec par-dessus mon sac de couchage et fabriqué également un petit rangement pour mon épée et mon sac pour ne pas les laisser au sol. Je m’étais habitué à cette vie solitaire… Il était peut être temps de revenir à l’auberge. Je m’installais alors confortablement et m’endormais, me remémorant quelques souvenirs.
J’avais rassemblé mes affaires et m’apprêtait à revenir à la guilde. Marchant doucement dans la praire, je regardais au loin l’auberge en souriant bêtement au fait de revoir certaines personnes. Relaxé et heureux, je m’approchais peu à peu du seuil de l’auberge puis poussais la porte avant de rentrer.
Offi’ _Salut la guilde ! Je suis de retour !
Emma _Bonj… elle arrêta brusquement de nettoyer les tables de la salle à manger en m’apercevant, son sourire disparu de son visage et elle me fixa le regard vide…
Offi’ _Oui, je sais, ça fait presque un mois que jsuis pas revenus ! Pourquoi ce regard ? Ne me dit pas que je n’ai plus ma place dans la guilde ! Ou que tu me croyais mort !
Elle bougea les lèvres sans dire mots, se racla la gorge, détourna son regard et marmonna quelque chose.
Offi’ _Tu me fait peur ! Çà va ? Qu’y as t-il, répond moi !
Elle s’approcha doucement la larme à l’œil et m’annonça la pire nouvelle de ma vie… Quelques minutes plus tard, elle m’avait tout raconté : les lames, les orbes, la guerre, la nouvelle meneuse, etc… Stupéfait, je laissais alors mes affaires sur le sol, pris mon épée et partis en courant, sans dire mot.
Je courrais dés lors vers la forêt et, en la pénétrant, je me mis à crier, les yeux bleus, larmoyants, les sourcils froncés et le corps débordant de wakfu… Tel un éclair bleuté, je me mis à courir dans la forêt à la recherche de lames… Personne. Sans perdre cette envie de tuer, je me mis à courir et chercher dans tous les endroits les plus improbables jusqu’à tomber sur un groupe d’hommes encapuchonnés à l’air louche, épiant de loin une ville voisine. Je ralentis aussitôt et me mis à marcher dans leur direction. Une aura de wakfu immense autour de moi, les yeux coulants de wakfu tels des larmes, je les fixais, un sourire démoniaque au visage. L’un d’eux me remarqua et avertit aussitôt ses deux amis qui me regardèrent avec surprise. Ils retirèrent leurs capes et sortirent leurs pistolets et armes shushu diverses : c’était des roublards. L’un d’eux tira sur moi, suivis d’un autre, mais les balles se désintégrèrent au contact de mon wakfu. Paniquant, les deux restèrent cloués au sol comme observant la mort elle-même. Le troisième arriva à mon contact et tenta une attaque verticale en sautant au dessus de moi. J’arrêtai sa lame de ma main gauche, qui se mise à saigner faiblement. Mon wakfu vira au rouge et s’incrusta alors dans son arme, glissa le long de son bras le lui gelant. Je levais alors mon épée de la main droite, la chargea ce qui créa une aura rouge gigantesque autour de mon épée et au moment ou la peur se dessinais sur son visage, je le tranchai de part en part. Les deux autres à cette vue se retournèrent et s’enfuirent mais en un flash, j’étai déjà passé devant eux. Immobilisé sur la pointe d’un pied comme lors d’une danse, je fis un petit bond et effectuai un tour complet rapide, tranchant l’air de mon wakfu puis m’effondra sur le sol, tout comme les deux bandits.

* * *